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  • Photo du rédacteurLe Nuancier Média

Bloodborne – Le triomphe de la mort (1er partie)

Si les noms de Dark Souls ou Elden Ring ont dépassé la sphère des aficionados du studio de jeux vidéo From Software, le nom de Bloodborne est moins gravé dans les mémoires. Et pourtant, il occupe une place importante dans le Panthéon de mes jeux favoris. Je vais détailler cela dans une série d’articles, les raisons de mon amour pour le jeu. Dans les présentes lignes, je vais présenter pourquoi je me suis lancé dans ce jeu. Je détaillerai une prochaine fois l’histoire, le système de combat, de progression etc.


Tout d’abord, une question se pose : pourquoi Bloodborne et pas un autre jeu du studio ? Pour répondre à cela, je vais revenir sur mon rapport personnel aux jeux vidéo. Je suis joueur depuis tout petit, que ce soit sur la Game Boy Advance familiale à Pokémon ou sur l’ordinateur. J’ai développé, avec la série des Elder Scrolls (Oblivion, Skyrim) et Fallout, un amour immodéré pour les jeux à monde ouvert où le·a·x joueur·euse·x est libre de ses mouvements, d’appréhender comme iel le souhaite, un vaste univers riche et développé.


Cependant, après avoir joué à pas mal de gros titres, j’avais envie de tomber sur une pépite qui me prenne aux tripes, où je peux m’investir dedans. J’avais revu, par curiosité et par amour de la culture, l’exceptionnelle vidéo d’Alt 236 sur Dark Souls (une des meilleures vidéos de YouTube selon moi), cela m’a donné envie de jouer au jeu. Je savais que j’allais faire face à de la difficulté prononcée, j’ai donc également regardé la vidéo d’Esquive la boule de feu sur le même jeu, non pas pour me spoiler l’œuvre, mais pour avoir quelques clés de lecture afin de démarrer sur de bons auspices. Problème, et de taille, je n’ai pas ce jeu dans ma ludothèque, et je n’ai pas réussi à le trouver dans les diverses boutiques de JV qui peuplent ma petite ville. J’ai donc démarré d'autres jeux en me disant « tant pis », mais les deux titres auxquels j’ai joué sans grande conviction ne m’ont pas convaincu, renforçant davantage la frustration. Cela devenait physique, je voulais jouer à un jeu de From Software. Dans ma collection, il y a deux jeux du Studio : Elden Ring, le dernier en date que je comptais garder pour plus tard, et Bloodborne.


Je me suis donc plongé dans ce jeu avec la connaissance du néophyte, je n’avais aucune idée de la direction artistique, du système de combat etc. Cela n’a pas manqué lors de l’affrontement contre un loup blanc, le premier ennemi du jeu. Il est grand, robuste et rapide contre mon avatar désarmé. Il ne lui faut que trois coups pour m'occire, ce qu’il fut continuellement pendant 1h30. Plus d’une fois, j’ai eu envie d’arrêter, mais je me disais que ce premier ennemi est un défi pour les nouveaux venus : Bloodborne est un jeu très difficile où il faut surmonter son ego de joueur et accepter la défaite. Lorsque j’ai enfin réussi à le vaincre, une joie immense m’a envahi, un sentiment de victoire, j’ai triomphé de la mort. Cela étant, je me suis rendu compte a posteriori que je me suis compliqué la vie puisque j’avais des armes dans mon inventaire mais je ne trouvais pas la touche pour les équiper. Lors de ma deuxième session sur le jeu, j’ai armé mon inventaire et en 4 coups, soit dix secondes de combat, je suis venu à bout de ce damné loup. Une des leçons de l’œuvre : toujours apprendre de ses erreurs.


Dans un prochain article, je détaillerai l’univers, le système de combat, ce sera donc un article qui va spoiler sévèrement l’œuvre.



Aymeric Favrel, fan de culture et de sciences humaines

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