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  • Photo du rédacteurLe Nuancier Média

La jungle étudiante ou l’enfer des stages

Je fais partie d’une génération où chercher un stage pendant les études supérieures s’avère être de plus en plus compliqué. Ce n’est pas une mince affaire et pourtant, on ne fait que nous rabâcher ça durant nos études et durant la vie, finalement. En effet, les stages c’est important parce que ça fait d’une part grandir, mais ça te fait aussi réaliser si tu es fait·e·x pour un domaine (ou pas), en espérant que tu tombes sur lae bonne personne. Quand je dis bonne personne, c’est-à-dire celui qui fera de ton stage une aventure agréable et non quelque chose où tu te sens comme une plante verte car personne n’aura essayé de t’attribuer une tâche, par exemple.

Pourtant, trouver un stage quand tu es à l’université, ça peut vite devenir un véritable calvaire. D’ailleurs, je tiens à dire que je partage mon expérience. Ce que je m’apprête à vous raconter, ce sont mes ressentis et la manière dont je vois les choses. Cela ne veut pas dire que mon cas est une généralité, loin de là.

A mon sens, étant partie pour une Licence qui se fait en trois ans, le stage n’est obligatoire qu’à partir de la troisième année dans mon cursus. Nonobstant, il faut éviter plus que possible de ne faire que les choses à caractère obligatoire, surtout à l’université si vous souhaitez continuer avec un Master, par exemple, après avoir fait votre Licence. Pourquoi ? La dure sélection. Votre dossier est très important et ce, dès le lycée, d’où l’intérêt de chercher par soi-même à faire des stages et à multiplier ses expériences professionnelles. Par exemple, il est tout à fait bénéfique de passer des certifications en langue. De plus, le stage n’a d’ailleurs pas juste pour objectif de figurer sur votre CV pour faire joli, c’est un vrai atout.

Personnellement, j’ai fait le tout premier stage de ma vie en 3ème au collège. Je voulais à cette époque faire le métier d’instituteur·rice·x. J’ai alors pu décrocher un stage d’une semaine dans une école maternelle. Celui-ci m’a donc confrontée à ce que j’allais plus ou moins faire plus tard. J’ai eu la chance de rencontrer les enfants de l’école, le personnel ainsi que laes différent·e·x·s enseignant·e·x·s. On m’a attribué diverses tâches durant cette semaine. J’étais fière d’avoir fait ce stage car je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout fait pour moi finalement. Ce stage m’a permis de mettre en pratique mes idées et de casser un peu ces fantasmes et ces rêves que l’on construit indirectement autour d’un métier ou en entendant les gens autour de nous parler de leur travail.

Des fois, quand on est perdu·e·x·s et qu’on sait vaguement vers où s’orienter, on interroge son entourage. De fil en aiguille, on peut être amené·e·x·s à devenir envieux·se·x·s car on se dit que les autres au moins, iels savent ce qu’iels veulent faire.

Cependant, je pense qu’il est important de ne pas culpabiliser comme des dingues en ce qui concerne l’orientation. J’englobe donc les études, le travail, mais aussi les stages. Pour ajouter une remarque à cela, lorsque l’on hésite dans son orientation, on a souvent tendance à se dire que, de toute façon, elleux savent forcément mieux quoi faire. Pourtant, c’est, dans la plupart des cas, une idée reçue. Par la même occasion, je trouve que ne pas savoir quoi faire plus tard, ce n'est pas si grave que ça. C’est souvent tabou cette période de doute où on remet beaucoup en question ses choix d’études ou bien ses choix professionnels. A mon sens, c’est tout à fait normal de douter. C’est surtout normal, car c’est la preuve que la recherche d’une voie professionnelle, c’est avant tout une aventure plus qu’un chemin tout tracé à la perfection.


Manon L


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